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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 10:32

Après 8 années passées à me mobiliser en faveur des salariés de l’association de Sauvegarde, à dénoncer l’injustice et le manque de respect envers tout salarié, à défendre et protéger vos conditions de travail, à me comporter face à l’employeur comme un véritable contre-pouvoir, en étant force de proposition, dans un travail souvent laborieux et insoupçonné, mais qui a permis, par sa répétition et son obstination d’avancer peu à peu, aujourd’hui j’ai décidé d’arrêter. Je me retire de ce combat syndical. … car je suis littéralement épuisée avec un retentissement important sur ma santé.

La défense des droits et des conditions de travail des salariés est une démarche de longue haleine, jamais terminée car la direction qui, en apparence veut présenter une image « compréhensive » agit, en réalité pour préserver ses avantages et va à l’encontre des salariés.

Il faut donc décoder inlassablement ce qui se passe et réagir : ainsi ma dernière démarche fut de demander au CHSCT de Mars –alors que ma santé ne me permet plus beaucoup de participer aux réunions- des négociations pour créer un Comité d’Hygiène de plus, un spécial qui serait dédié aux ESAT avec des moyens humains alloués en conséquence, puisqu’à l’occasion d’un accident du travail, nous avons «subrepticement découverts » que les conditions de travail des Travailleurs Handicapés semblaient relever désormais des prérogatives des élus CHSCT, alors que jusqu’alors, nous étions centrés sur une instance dédiée aux salariés. (L’employeur a fait comme si cette « intégration des TH » allait de soi, et les collègues ont suivi ce mouvement !)

Le représentant de la Médecine du travail a vivement soutenu mon idée, estimant qu’il pouvait s’agir là d’une réponse « innovante » et la direction de l’association a reconnu la pertinence de ma demande. Et pourtant…. Qu’est-ce qui a bougé depuis cette requête en mars dernier ?

Est-ce que depuis, les organisations syndicales se sont engagées dans des négociations grâce à la porte que j’ai ouverte ? Non ! Mais les accidents du travail des travailleurs handicapés sont remis à l’ordre du jour du CHSCT de juin, alors qu’ils ont été délibérément écartés par l’employeur pendant des années !

Cette apathie de part et d’autres est décevante. Le manque de réactivité des principaux IRP fait le bonheur de la direction qui, face à un problème, ronronne quelques bonnes paroles apaisantes….et court papillonner dans des réunions extérieures alors que les établissements (et leurs salariés en première ligne) sont sans soutien dans les difficultés quotidiennes comme au Foyer Bourgoin par exemple. (Je n’ose même plus parler des suites de l’audit sur les RPS, qui sont tellement lentes à venir, que plus personne n’y croit. Je me suis engagée dans cette démarche, tout en comprenant rapidement, qu’en réalité le bien être au travail des salariés n’est pas une préoccupation du directeur général ; il en confie même, paraît-il, la responsabilité pénale au DRH…. C’est dire comment se défiler en cas de risque apparaît bien plus utile à ses yeux). Rappelons aussi, que la présentation de l’audit par le cabinet TECHOLOGIA au COPIL Sauvegarde date de fin 2013 et que presque 3 ans après, rien n’a bougé malgré les beaux discours entendus. Il a même fallu le concours du contrôleur CARSAT pour que la direction arrive à rédiger une simple lettre de cadrage sur le sujet, car il n’y avait pas les compétences nécessaires parmi les cadres dirigeants du siège !!!

Et la plupart des élus semblent gober les belles paroles en baissant la tête, trop « accaparés » sans doute par la gestion minutieuse (certains iraient jusqu’à dire tatillonne !) des œuvres sociales !

Certes les œuvres sociales ont leur importance et chacun sait que, par ma connaissance des rouages des l’association, je suis à l’origine d’un accroissement substantiel du budget du CE (73000 € acquis en 2012 reconductibles chaque année – cf article de ce blog du 8/06/12) obtenu à l’issue d’un bras de fer de plusieurs mois et notamment les grèves de février 2011 portées avec d’autres syndicats. De même que ces 16 000 € de dotation complémentaire exceptionnelle obtenue après un autre « affrontement », car le DRH avait tout simplement « oublié » de mettre à jour ses informations juridiques et il n’effectuait pas correctement le calcul de la dotation pour la participation du CE… Grâce à ma pugnacité, il a dû se plier au respect des textes.

Je n’oublie pas non plus le long combat mené pour accroître la participation de l’employeur à la mutuelle, passée de 12 % à l’origine à 30 % en 2011, puis à 40 % en 2013, puis à 50 % en 2014.

Enfin, dernier exemple, il n’est pas inutile de rappeler ici le combat mené pour le versement des primes exceptionnelles aux salariés face aux sur-salaires des dirigeants gourmands entre 2007 et 2012. Ce ne fut pas sans mal (blog du 24/09/2012 et sur toute l’année 2011), il a fallu analyser les chiffres –et déjà les obtenir- pour prouver aux administrateurs que la direction se gavait d’avantages excessifs alors que les salariés se serraient la ceinture. Le président de l’époque me traitait même de menteuse, avant d’être obligé de s’en excuser quelques jours plus tard, lorsque la vérité de mes chiffres lui revenait en pleine figure…

Toutes ces années de luttes et de résultats obtenus mettent en évidence la nécessaire vigilance des salariés, mais surtout de leurs représentants, responsables syndicaux et élus du CE.

Hélas, aujourd’hui, ces principaux responsables sont difficilement sur le terrain des revendications car il faut pouvoir décoder les actions de la direction et avoir la capacité et la volonté d’organiser la riposte pour réagir… Or, depuis 6 mois que je suis en retrait, je vois les sujets défiler sans réaction adaptée des élus (même le superbe levier qui pouvait être utilisé cette année pour les NAO issu de l’expertise des comptes n’a pas été repéré. Il est tombé à l’eau, comme les avantages qui auraient pu en découler pour les salariés. Perdu à jamais) [notons que c’est la 1re année depuis 8 ans où je n’y participe pas et c’est la 1re qui s’est soldée par un zéro pointé pour les salariés !!!]

Et puis globalement, je constate que les élus semblent préférer se replier sur le suivi, par le petit bout de la lorgnette, des dépenses de piscine, de tickets cinémas….et autres bons d’achats en tout genre sans toutefois le bon sens, la générosité envers les salariés qui sied à ce genre de fonction. Je sais, vous êtes plusieurs à être venus me faire part de vos doléances et pendant des années, quand les décisions étaient encore réellement collégiales, j’ai pu amener à l’assouplissement de certaines situations. Mais depuis 2013, c’est devenu plus rigide et certaines décisions se sont prises sans collégialité, juste entre 2 ou 3 personnes.

Ainsi, il me revient en mémoire quelques situations de collègues,

  • Celui qui est en arrêt pendant des semaines suite à un accident du travail et qui ne pense pas immédiatement à faire des démarches pour obtenir ses prestations lorsqu’il revient, qui se verra condamné à un net refus parce qu’il est « Hors délais » même s’il ne s’agit que de qq jours. Je n’ai jamais trouvé normal que l’on ne sache pas faire des exceptions pour les situations particulières, surtout quand il s’agit de ne pas « pénaliser » un collègue déjà « meurtri » et de surcroit par une situation en lien avec le travail.
  • ou celui qui demande des chèques vacances mais qui au moment de la demande, (en février) ne dispose pas encore du temps de présence requis au sein de l’association. Il ne lui manque que quelques jours qu’il aura bien évidemment acquis au moment où les élus passeront la commande auprès du prestataire (en mars) et plus encore au moment de la remise des chèques aux salariés (en avril ou en mai) puisqu’il est recruté en CDI, mais là encore, l’application de la règle est celle qui est la plus restrictive pour le salarié qui se verra refuser totalement la prestation pour l’année en cours. Pourquoi autant de dureté, puisque c’est normalement le moment de la distribution qui fixe l’action des élus ?

Et les exemples ne manquent pas de cette gestion …. Sans humanité dans les réponses, sans bienveillance dans l’étude des situations, sans ce petit supplément d’âme pourtant nécessaire quand on gère ce type d’activité « sociale ». Pour ces élus, la règle s’applique sans souplesse, après nous avoir classés dans la case blanche ou noire prédéterminée par leurs soins, sans capacité à s’adapter à toutes les nuances de gris qui forment pourtant nos vies.

Je ne peux pas être en accord avec ce mode de fonctionnement d’autant que j’ai également œuvré pour la modernisation des pratiques internes de gestion, permettant un suivi plus professionnel des œuvres sociales. Si les trésoriers sont en capacité aujourd’hui de présenter un bilan par type d’activités aussi bien que par salarié, c’est parce que j’ai négocié personnellement, auprès d’un professionnel de ma connaissance, la conception gratuite d’un outil informatique créé sur mesure qui offre, dans une saisie simple, une exploitation multiple des données et un regard croisé sur les prestations, ce qui facilite bien leur travail. Auparavant, rien n’était automatisé. Grâce à cette ventilation programmée, il n’y a qu’à saisir, l’outil informatique fait le reste ! Bref, j’ai beaucoup donné pour que cela fonctionne, pour aider, maintenant je ne peux plus.

J’espère néanmoins, pour les collègues salariés qui auront besoin d’être soutenus, aidés, que la relève sera assurée et qu’il existera un réel contre-pouvoir à la direction pour les années à venir. Nouveaux élus, soyez perspicaces et combatifs ! Je vous souhaite bon vent.

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 19:46

Suite à un accident de travail impliquant un travailleur handicapé dans un ESAT, les élus du CHSCT ont été sollicités par la direction pour une enquête sur place, à la demande de l’inspection du travail. Le contrôleur du travail attend à l’issue, un rapport d’enquête du CHSCT tout à fait officiel.

Certes, les élus se sentent particulièrement concernés par la sécurité et les conditions de travail des usagers handicapés, mais le CHSCT n’a à ce jour, ni les moyens, ni la formation adéquate pour intervenir de façon pertinente et efficace dans ce genre de situation qu’il ne faut surtout pas traiter avec légèreté.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sollicité les responsables sur ce sujet. Pourquoi autant d’inertie de la direction générale qui n’apparaît pas du tout mobilisée sur le sujet d’autant que le contrôleur du travail a semble t’il constaté sur place des non-conformités graves qu’il a indiqué vouloir mentionner dans son rapport ?

C’est donc une fois de plus, le contrôleur sécurité de la CARSAT qui a accepté, face à l’absence de formation des élus sur ce domaine précis, de répondre favorablement à la demande d’assistance « technique » de l’association pour montrer aux élus comment se déroule une enquête.

Curieusement, durant tous les échanges à ce sujet, on a eu la fâcheuse impression que la direction générale se défaussait quelque peu de cette « encombrante » responsabilité sur les élus ….en faisant comme s’il allait de soit que la sécurité et les conditions de travail des TH relevaient des prérogatives du CHSCT.

Pourtant, jusqu’à ce jour, et depuis 3 mandats qu’existe le CHSCT cette situation était « étrangère » aux élus car ils étaient centrés sur une instance dédiée aux salariés, et préoccupés par un sujet majeur lié aux évènements déstabilisants connus dans l’association ces dernières années : les risques psycho-sociaux.

Et il n’y avait pas que les élus sur cette ligne, l’employeur ayant toujours soigneusement évité de communiquer sur les aspects TH jusqu’à ce jour. Cet accident serait-il annonciateur d’un changement majeur dans le fonctionnement de l’instance ?

Car il y a eu des accidents impliquant des travailleurs handicapés ces derniers mois, dont un grave, sans que nous ayons été concernés d’aucune façon par une enquête, ni sollicités par l’employeur, ni par personne d’autre. Il semblait même que lors de certains de nos questionnements sur la sécurité des TH, on nous répondait que cela ne devait pas faire partie de nos préoccupations. Il semble bien malheureusement que la direction minimisait les problèmes….plutôt que chercher à les résoudre.

Certes, la situation reste ambiguë pour les travailleurs handicapés qui, sur certains aspects approchent le statut des salariés et sur d’autres en sont exclus.

L'état du droit de la représentation collective (crédit d'heures et nb d’élus) sur cette question n'est pas adapté à celui d'un droit individuel d'être représenté par des élus. En conséquence, il n'y a pas de texte sur lequel s'appuyer pour exiger la prise en compte de ces travailleurs/usagers dans les effectifs qui ouvrirait droit pour les élus, par effet de seuil, à un crédit d'heures supplémentaire et des élus supplémentaires.

En revanche, il apparaît qu’un accord peut être négocié pour combler ce vide juridique afin que les élus du CHSCT puissent disposer de moyens proportionnés pour assurer leurs missions vers ce public d'autant que le nombre de Travailleurs Handicapés concernés est important et que la nature de leur activité, comme nous le rappelle cet accident grave, justifie une attention particulière.

C’est pourquoi la CFTC propose d’agir de façon constructive….au lieu d’attendre le prochain accident, à la suite duquel on se posera les mêmes questions.

Comment ?

Tout simplement en demandant l’ouverture de négociations avec la direction générale qui doit prendre ses responsabilités dans ce domaine des moyens techniques et humains pour que le CHSCT puisse jouer son rôle efficacement.

Ainsi, si on considère que la sécurité et les conditions de travail des TH entrent bien dans les prérogatives du CHSCT, dans le cas qui nous préoccupe, avoir un CHSCT spécifique pour les ESAT, avec des élus formés à leurs problématiques, apparaît tout à fait pertinent et c’est dans cette direction que la CFTC souhaite aboutir.

Quoiqu’il en soit, si les élus CHSCT de l’association doivent être impliqués dans la sécurité et les conditions de travail de 650 personnes, (et non plus de 400 personnes), il paraît impératif de donner les moyens aux élus d’assurer leur mission correctement en ajustant les moyens humains à ce seuil de 650 personnes.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 06:57

Face à la dégradation des conditions de travail dans nos secteurs, un appel à la grève national est lancé par les syndicats FO, CGT et SUD le 25 juin et la CFTC nationale ne s'inscrit pas dans ce mouvement.

Au local, pour l'ADSEA, nous avons décidé d'être néanmoins aux côtés de nos collègues, de nous mobiliser pour dire NON à la dénonciation de la convention collective, pour déjouer la stratégie patronale de casser tous nos acquis et de niveler nos carrières par le bas.

Nous serons donc présents au siège social de l'ADSEA à 10 heures le 25 juin.

Ensemble, dans l'unité la plus large, par nos forces, nous parviendrons à sauver et à améliorer la convention collective 66.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 15:01

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:21

 

Alors que l'association se prépare depuis des mois pour cet évènement, organisations syndicales et élus, nous avons décidé de "boycotter" cette manifestation festive... et diffusé le tract ci-joint, dans les établissements.

 

un clic sur le texte vous permet d'aller sur la version originale.

 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:46

La déception des quelques 150 salariés présents a été grande, jeudi 30 janvier après-midi, lors de la réunion de restitution par le cabinet Techologia, de l’audit sur les risques psycho-sociaux, réalisé au sein de l’association.

 

Tout semblait pourtant en place pour faire de cette restitution un temps fort institutionnel propice à l’initiation d’une nouvelle dynamique. La plupart des participants attendaient en effet depuis des mois ce retour en présence des administrateurs –trop peu nombreux d’ailleurs- pour savoir si les dirigeants allaient enfin prendre la mesure des difficultés passées et de la souffrance induite chez certains salariés. Certes, les conclusions de cet audit vont bien dans le sens de l’identification d’un phénomène évident de souffrance des salariés consécutif au processus de déstabilisation qu’a connu l’association depuis 2007. Ainsi, grâce à cet audit, la reconnaissance paraissait en marche….paraissait seulement, car la réunion a vite tourné court.  Un administrateur a pris la parole et s’est lancé dans une critique de l’audit. Estimant les conclusions de celui-ci très dures, il a inversé la problématique en pointant du doigt les « mauvais » salariés ! Sortie de sa seule interprétation erronée de l’audit, il a tenu à peu près les propos suivants : « visiblement, les chefs ne sont pas des chefs et l’encadrement, n’est pas bon puisqu’il y a eu tous les péchés du monde sur leurs épaules. Les salariés classent la hiérarchie en bons ou en mauvais chef, c’est subjectif et c’est un problème ! »

 

Cet administrateur, ancien médecin du travail semble-t-il, par ses propos totalement inattendus et « décalés » puisqu’ils ne sont même pas le reflet réel du rapport d’audit (qui n’émet aucun jugement sur les personnes), a balayé tout esprit d’apaisement et ruiné en quelques phrases, cette étape cruciale censée redonner confiance aux salariés.

Emporté par son élan et sûr de lui, il a fait la leçon aux participants en faisant un parallèle avec l’hôpital et préconisé des « fiches de postes » !? Belle idée, mais ça fait plus de 20 ans qu’elles avaient été instaurées sous forme de « définition de fonctions » ! C’était tellement fumeux qu’il a été applaudi à la fin de son intervention…ignorant sans doute qu’il s’agissait en fait de sifflets (les salariés sont bien élevés quoi qu’il en pense !).

Evidemment, après une telle sortie, l’ambiance était plombée et les espoirs des salariés d’entrer dans une éventuelle dynamique de reconstruction qui aurait pu s’instaurer autour des suites de l’audit réduits à néant.

 

Le cabinet Technologia a bien ouvert aux volontaires la possibilité de rejoindre 4 groupes de travail pour entrer dans le détail des préconisations présentées. Mais la rencontre s’est vite écourtée, le dépit ayant pris le dessus.

Ce moment tant attendu qui aurait dû être un temps fort de communication et fédérer les salariés dans une démarche positive, s’est soldé par une absence d’échange.

Très déçus, les participants ont quitté la salle, renonçant, face à autant d’incompréhension, à ouvrir le débat, et crever enfin l’abcès qui aurait permis de tourner la page de ces années de difficultés. Certains au fond de la salle, tenaient même des propos peu « poétiques » à l’encontre de cet administrateur. Rappelons que certains salariés sont à bout de nerfs après bientôt 7 années de gestion à l’emporte pièce, et que les actes de rejet affleurent de plus en plus.

 

Ce qui paraît inquiétant, c’est que ce même administrateur, ayant offert un visage si peu empathique et avec si peu de compréhension de la situation, est pressenti pour être « la référence » en matière de « bien être » au travail, sur lequel le directeur général entendait travailler ! ça laisse perplexe.

 

Nous écrivions dans un précédent article sur le sujet : « cette crise institutionnelle douloureuse, aux multiples conséquences, ne pourra vraiment être définitivement terminée que lorsque l’institution, ^c'est-à-dire ceux qui l’incarnent –les administrateurs et le nouveau directeur général- reconnaîtront clairement les dérives institutionnelles, la souffrance induite, et seront capables d'exprimer clairement et explicitement les enseignements qu'ils tirent  de cette analyse de Technologia et qu’ainsi, ils s’engageront à plus de lucidité à l’avenir ».

 

Si le directeur général paraît avoir compris ce besoin de reconnaissance de la part des salariés, et se montrait « embêté » par la tournure piteuse de la réunion, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas eu de « rencontre » avec les responsables sur ce sujet pourtant très sensible.

 

Aucune parole institutionnelle de compréhension et de reconnaissance n'est venue... un "flop" plus que regrettable.

 

Quelques phrases entendues au cours de l’intervention de Technologia :

Le sens du travail semble mis en péril à cause de l’absence de valeurs partagées.

Il a été déploré une diminution des valeurs éducatives au profit de contraintes gestionnaires, et une diminution des valeurs personnelles. L’exemplarité managériale qui a fait défaut, les propos tenus, les comportements, étaient autant d’échos de ces valeurs en fuite auxquelles les salariés ne pouvaient pas adhérer. Quand les valeurs associatives flottent, et que les valeurs humaines sont elles-mêmes mises à mal, il n’y a plus de valeurs à partager, d’où la prise de distance des salariés avec l’association.

Les salariés ne se reconnaissaient pas dans les positions qui étaient prises. 

 

Vos représentants syndicaux CFTC, CGT, CFDT

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 09:04

Les syndicats représentatifs au sein de l'ADSEA viennent d'entrer dans les négociations concernant le contrat de génération. Présenté initialement comme un contrat de plus, venant se superposer à ceux existants, les enjeux de la négociation paraissaient minimes. Le texte proposé par le DRH, très basique, semblait répondre uniquement à une obligation réglementaire, ne comprenant que quelques bonnes intentions assez générales. De véritables négociations concernant les seniors devaient démarrer dans la foulée, car il y a 3 ans en arrière, l'association avait "forcé" le passage à travers la rédaction d’un plan sans envergure, et sans étude des propositions des syndicats, mais les dirigeants de l'époque avaient promis qu'une réelle négociation serait engagée à une date ultérieure. Date qui n'est bien sûr jamais venue. La collègue de la CGT demandait régulièrement à quelle date allait démarrer ces négociations, et invariablement, il était répondu que c'était sans tarder.

Mais c'était sans compter sur la "pirouette" faite par les dirigeants, au moment même où les syndicats allaient signer ce contrat génération. Le DRH explique alors que ce contrat génération se substitue au plan seniors. Donc si les syndicats signaient ce contrat en l’état, plus rien ne pouvait se négocier pour faire avancer la cause des seniors ou la pénibilité au travail, puisqu’il n'y a plus que l'espace du contrat de génération qui permette de négocier quoi que ce soit en ce sens.

Avec des réserves conséquentes et une trésorerie encore abondante, l’association a les moyens de mettre en place quelques mesures concrètes, surtout si elle intègre les coûts cachés des arrêts maladie occasionnés par l’usure professionnelle. On ne nous fera pas croire que la direction n’a pas quelques de marges de manœuvres pour prendre en compte la pénibilité au travail par exemple.

Encore faudrait-il une réelle volonté directoriale de prendre en considération la place des salariés dans l’institution et leur travail…au-delà d’un simple discours de façade.

Et là, les élus ont un fort doute. Car il paraît étonnant, [alors qu'on a justement un audit RPS qui pointe des défaillances et qu'il faut "emporter l'adhésion des salariés" pour retrouver un certain niveau de confiance], que l’association soit dans une politique attentiste sur les seniors et sur la pénibilité, sachant qu'il n'y a plus, rappelons le, que l'espace du contrat de génération qui permette de négocier. La Direction ne devrait-elle pas être dans une politique volontariste et militante pour le bien être de ses salariés au lieu d’attendre les propositions des syndicats, en se satisfaisant d’avoir rempli l'exigence des textes réglementaires à minima ? Ce positionnement interroge.

Les collègues de la CGT ont fait des propositions mentionnées ci-dessous, tandis que chez SUD, il y avait des questionnements, mais une arrivée sans doute trop récente dans les négociations pour avoir des propositions à formuler. Quant à la CFE-CGC, son représentant a rappelé à la direction qu’il manquait des éléments qualitatifs pour cerner au mieux le sujet et que les consignes émanant de la confédération appelaient à un refus de signature si le contrat ne stipulait pas des temps partiels seniors à 80 % payés 100 %.

La prochaine réunion de négociation aura lieu le 25 novembre. Espérons que ce délai permettra une réelle étude des propositions de la CFTC et de la CGT, pour permettre une avancée significative concernant les seniors et la pénibilité au sein de l’association.


Concrètement, que propose la section syndicale CFTC ?

 


 

Etant donné que ce contrat se substitue au plan d’action sur l’emploi des seniors qui devait être retravaillé, la CFTC, comme les autres syndicats autour de la table des négociations, souhaite à minima que toutes les « mesurettes » qui figuraient dans ce plan d’action soient reprises dans le contrat de génération.

 

Par ailleurs, la CFTC souhaite que l’ADSEA développe son engagement sur 2 axes :

 

·    Les seniors

·    Et les seniors étant reconnus comme ayant un critère de pénibilité et ou reconnus handicapés

 

L’association doit s’engager à prendre en compte, pour définir les mesures adaptés, les situations professionnelles ou personnelles particulières auxquelles ils peuvent être confrontées.

 

2 types de situations sont identifiées :

  1. les seniors qui ressentent le besoin de bénéficier d’une adaptation à leur poste de travail, d’aménager la fin de leur carrière et/ou de bénéficier d’une transition entre activité professionnelle et activité personnelle.
  2. les seniors qui au cours de leur carrière ont été soumis pendant 10 ans ou plus, aux facteurs de risques professionnels définis par la loi de novembre 2010 et le décret de mars 2011.

 

 

Situation 1 - seniors 

Certains salariés seniors, compte tenu de leur situation personnelle (fatigue, accompagnement de parents âgés…) ou de leur situation professionnelle (difficulté personnelle à continuer à exercer les missions du poste dans les conditions antérieures), peuvent solliciter une adaptation du poste, un aménagement de leur fin de carrière ou une transition entre activité professionnelle et activité personnelle (retraite..)..

 

Ces aménagements, soumis à l’accord de l’employeur, peuvent notamment consister à :

·    modifier l'organisation de leur travail en les déchargeant de certaines de leurs missions au profit de nouvelles missions plus adaptées

·    bénéficier d’une mobilité professionnelle

·    procéder à un aménagement de leurs horaires de travail

·    bénéficier d’un « temps partiel senior » à 80%

·    bénéficier d’un rachat de trimestres

·    bénéficier d’une préparation à la retraite (formation)

 

Adaptation des missions et/ou mobilité professionnelle interne

Si l’analyse de la situation du salarié fait apparaître la nécessité d'une modification de l’organisation du travail ou d’un repositionnement professionnel, celui-ci bénéficiera soit d'une mesure d’adaptation de son poste de travail après discussion avec son responsable lorsque le poste le permet soit d’une priorité d'emploi sur les postes ouverts au sein de son établissement ou de l’association dans le cadre d'une mobilité interne.

Il bénéficiera, alors, des mesures d’accompagnement. Une action de formation ou d'adaptation pourra, en cas de repositionnement professionnel interne, être dispensée au salarié afin de lui permettre de prendre en charge, dans les meilleures conditions possibles, ses nouvelles responsabilités.

 

Aménagement des horaires de travail

Reprendre texte du plan seniors ADSEA et notamment :

Les horaires des salariés âgés de 50 ans et plus pourront à leur demande et dans le mesure du possible, faire l’objet d’un réaménagement afin d’apporter une réponse à la problématique de l’usure professionnelle (éviter les coupures, réduction de l’amplitude, début du travail plus tard, etc)….

 

Temps partiel senior à 80 %

Au plus tôt trois ans avant l'âge auquel ils pourront faire valoir leurs droits à retraite à taux plein, les salariés pourront solliciter une réduction de leur temps de travail afin d'exercer leur activité à 80 %, rémunérée à 85 %.

Toute demande en ce sens, soumise à l'acceptation de l'entreprise, devra faire l'objet d'un examen approfondi mené conjointement par le responsable ressources humaines et le supérieur hiérarchique du salarié.

 

Rachat de trimestres

Pour faciliter les conditions de départ à la retraite des salariés qui souhaiteraient du fait de difficultés d'adaptation au poste de travail le nécessitant faire valoir leurs droits à retraite sans disposer du nombre de trimestres cotisés leur permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein, l’association pourra participer au financement du rachat d'années d'études ou d'années incomplètes des salariés.

Seront concernés par ce dispositif les personnels volontaires qui, par le rachat de trimestres correspondant, anticiperont leur départ à la retraite durant l'année qui suit le rachat et s'engageront sur une date de départ en retraite.

Les salariés qui bénéficieront de ce dispositif percevront une aide de l'entreprise plafonnée à 32 000 euros hors cotisations sociales. Le comité d'entreprise sera informé chaque année du nombre de salariés bénéficiaires de cette aide. Les situations particulières pourront être analysées pour faciliter l’accès à cette mesure.

 

Préparation à la retraite

Les salariés pourront s'ils le souhaitent bénéficier d'une préparation à la retraite dans le cadre d'une formation suivie dans les 12 à 18 mois précédant le départ effectif à la retraite.

Des actions de communication seront menées pour faire connaître ce module de formation.

 

 

Situation 2 – seniors et pénibilité

 

La loi du 9 novembre 2010 précise que les facteurs de risques professionnels visés sont ceux «susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. »

L’association est notamment concernée par les facteurs suivants, déclinés dans le 3e paragraphe des risques :

3° Au titre de certains rythmes de travail :

a) Le travail de nuit dans les conditions fixées aux articles L. 3122-29 à L. 3122-31 ;

b) Le travail en équipes successives alternantes ;

c) Le travail répétitif caractérisé par la répétition d'un même geste, à une cadence contrainte, imposée ou non par le déplacement automatique d'une pièce ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini.

 

Les mesures

Ces aménagements, soumis à l’accord de l’employeur, peuvent notamment consister à :

·    accorder aux salariés concernés, un temps de compensation, précédant leur départ à la retraite.

·    d’un temps partiel senior aidé

·    ou d’un rachat de trimestres.

 

Les salariés concernés qui pourront bénéficier de ces mesures, pendant la durée de l’accord, sont ceux exposés au minimum pendant 10 ans cumulés aux facteurs de risques professionnels de la loi :

Pour ces salariés, les mesures suivantes seront appliquées :

 

Temps de compensation

Les salariés soumis aux facteurs de risques professionnels, ci-dessus décrits, bénéficieront, avant leur départ en retraite, d'un temps de repos équivalent à 1 trimestre pour 10 ans d'activité dans ces conditions spécifiques, et 1 trimestre par tranche de 5 ans supplémentaires. Ce temps de compensation sera rémunéré à temps plein. Au-delà des 10 premières années, entre deux tranches de 5 ans(ex :10 à 15 ) il sera procédé à une interpolation linéaire.

 

Temps partiel senior « pénibilité » à 80 %

Les salariés ci-dessus concernés soumis ou ayant été soumis aux facteurs de risques professionnels, ci-dessus décrits, pendant 10 ans, bénéficieront également à leur demande, dans les 24 mois précédant la liquidation de leur retraite ou la prise de temps de repos au titre du temps de compensation, ou le cas échéant, la prise des jours épargnés sur leur CET, d'une réduction de temps de travail leur permettant d'exercer leur activité à 80 %, rémunérée à 90 %.

 

Temps partiel senior « pénibilité » à 50 %

Les salariés ci-dessus concernés soumis ou ayant été soumis aux facteurs de risques professionnels, ci-dessus décrits, pendant 10 ans, bénéficieront à leur demande, dans les 12 mois précédant la liquidation de leur retraite ou la prise de temps de repos au titre du temps de compensation, ou le cas échéant, la prise des jours épargnés sur leur CET, d'une réduction de temps de travail leur permettant d'exercer leur activité à 50 %, rémunérée à 70 %.

 

Rachat de trimestres

Pour ces mêmes salariés soumis ou ayant été soumis aux facteurs de risques professionnels, ci-dessus décrits, pendant 10 ans, qui souhaiteraient faire valoir leurs droits à retraite sans disposer du nombre de trimestres cotisés leur permettant de bénéficier d'une retraite à taux plein, l’association participera au financement du rachat d'années d'études ou d'années incomplètes des salariés,

Seront concernés par ce dispositif les personnels volontaires qui, par le rachat de trimestres correspondant, anticiperont leur départ à la retraite durant l'année qui suit le rachat et s'engageront sur une date de départ en retraite.

Les salariés qui bénéficieront de ce dispositif percevront obligatoirement une aide dont le montant retenu par l’entreprise, ne pourra être inférieur à 2000 euros par trimestre et sera, en tout état de cause, plafonné à 36 000 euros hors cotisations sociales. Les situations particulières pourront être analysées pour faciliter l’accès à cette mesure.

 

propositions de la CGT

En préambule nous voulons revenir sur le déroulement des négociations qui est nous apparaît très discutable dans le sens où nous sommes partis dans un premier temps sur des négociations avec un enjeu mineur, puisque de façon complémentaire nous devions entrer dans les négociations du contrat séniors. Or au moment de la signature nous nous apercevons que ce n’est plus pas le cas, que ce contrat génération se substitue au plan seniors existant, sans qu’une information claire de l’employeur n’ait été préalablement réalisée.

Prévention : A partir de 45 ans

On sait que si l’on veut garder les séniors le plus possible dans l’emploi et dans les meilleures conditions il est nécessaire de travailler en amont.

Afin de préparer au mieux la deuxième partie de carrière.

 

-         Prendre déjà en compte les rythmes atypiques

 

-         Accès au dispositif de formation parait essentiel au maintien dans l’emploi des séniors. la VAE et le CIF ne pourront répondre aux besoins le premier car il n’est pas adapté pour répondre à un changement de carrière  et l’autre car la durée d’attente est parfois trop longue.

 

-         Informer voir encourager le salarié à réfléchir et anticiper sa seconde partie de carrière car plus la fin de carrière est préparéer plus grand est le bénéfice pour le salarié comme pour l’employeur.

 

En ce qui concerne les séniors et la fin de carrière à partir de 50 ans il parait important de distinguer plusieurs cas :

 

·          Les séniors à partir de 50 ans

·          Les séniors soumis à la pénibilité au travail

·          Les séniors de 55 ans et plus 

 

La CGT fait plusieurs propositions

 

-         Aménager le temps de travail afin d’éviter les rythmes atypiques car nous en connaissons les incidences sur la santé ainsi que sur la qualité d’accompagnement des usagers.

 

-         La semaine de quatre jours comme dans le précédent accord était un début d’aménagement mais l’on sait maintenant que seule la semaine ainsi découpée ne permet pas de répondre aux besoins des seniors cela doit s’accompagner d’une charge de travail diminuée.

 

-         Nous demandons un temps partiel 80% payé temps pleins. Ceci est une base de négociation ceci peut être dégressif selon l’âge.

 

  • - Des repos compensatoires pour les personnes travaillant de nuit ou en rythmes atypique.

Vous n’êtes pas sans connaître toute les études à ce sujet qui met en avant toute les conséquences sur la santé, ni les textes juridiques et préconisations sur ce même sujet.

  • - Faciliter la mobilité dans l’Association mais aussi dans l’établissement car l’on sait que certain salarié peuvent y être attaché
  • - Mettre en place des entretiens bi-annuels pour INFORMER le salarié des possibilités dont il peut bénéficier s’il en ressent le besoin puis de voir avec la personne quelles actions seraient les plus adaptées à son cas !


Pour finir nous souhaiterions après les négociations afin que ce contrat ne finisse pas comme le plan seniors précédent dans un tiroir et que celui-ci vivent réellement, mettre en place une commission chaque année afin de faire le point sur la situation en ce qui concerne les pré- seniors et seniors à la Sauvegarde, et réaliser le bilan des actions menées ou non.

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:13

L’Adsea a un nouveau directeur général. C’était souhaité par les élus du CE, les syndicats et de nombreux salariés. Il doit prendre ses marques et il lui faut certes un peu de temps…. on comprend la situation…. mais les premiers actes posés par ce nouveau responsable doivent être en adéquation avec les propos empreints de compréhension qu’il tient dans les différentes réunions institutionnelles.

 

Les élus et les syndicats attendent légitimement de lui un sens affirmé des responsabilités, d’autant plus que ce n’est pas un « perdreau de l’année » et qu’il connaît l’institution depuis de nombreuses années puisqu’il y a travaillé voilà plus de 10 ans.

Certes, depuis beaucoup de choses ont évolué. Mais il doit puiser dans cette expérience passée afin d’éviter de tomber dans les travers du débutant.

 

Ainsi, les élus ont été déçus qu’il reprenne à son compte, devant le cabinet d’audit Technologia, des propos inutilement polémiques d’administrateurs affirmant avoir « marre des audits à charges ». Et cela lui a été dit en comité d’entreprise.

Eviter ce genre de positionnement qui n’apporte rien de constructif  et ne peut qu’entretenir de la tension avec les représentants du personnel relève autant du bon sens que de l’expérience.

Un audit n’a pas vocation à être à charge ou à décharge, un audit doit contribuer à la compréhension des fonctionnements institutionnels –et là, il s’agit de souffrance de la part de certains salariés, ce n’est pas anodin-, les analyser et esquisser des pistes pour dégager des axes d’amélioration.

 

Nous attendons d’un responsable qu’il ose prendre ses distances [sa fonction le lui permet] avec certains souhaits des administrateurs. Ainsi, vos représentants syndicaux ont dû batailler dur pour que la demande de restitution de l’audit à travers l’organisation d’une journée fédérant l’ensemble des salariés soit entendue et que le directeur général promette de défendre l’idée auprès des administrateurs. Il faisait mine d’ignorer notre demande et restait dans un discours très général : « il y aura une restitution par le Président et moi-même dont la forme n’est pas encore définie ». Pas très clair tout ça !

 

Ce nouveau directeur général doit veiller aussi à ce que les actes qu’il pose soient en adéquation avec les discours ronronnant qu’il nous sert depuis son arrivée ! Difficile de prôner l’apaisement dans les réunions, et, quelques jours après, prendre des décisions par le petit bout de la lorgnette….

 

Les salariés, dont beaucoup sont à bout de nerfs après 5 années de gestion à l’emporte pièce, entreraient vite dans un processus de rejet, …qui entamerait fortement sa crédibilité.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 10:02

Les élus du CE et les syndicats ont souvent attiré l’attention du président et des administrateurs sur les conséquences des fautes de gouvernance et du  « pilotage » déplorable de la Sauvegarde ces dernières années.

Sans succès… le déni est resté roi. Pour combien de temps encore ?

 

Le rapport du cabinet Technologia qui sort officiellement ce mois-ci va sans doute les obliger à sortir de ce déni dans l’intérêt de l’ensemble de l’institution, pour permettre d’évacuer la souffrance accumulée par certains salariés depuis plusieurs années maintenant.

Car chacun le sait, la Sauvegarde vient de traverser les pires années de son histoire d’association d’action sociale et il faut impérativement passer par la reconnaissance de cet état avant de reconstruire quoi que ce soit de solide.

Plus personne n’ignore les fautes de gouvernance et les dérives inacceptables de ses dirigeants avec des conséquences désastreuses sur son organisation, ses établissements, son image et sa place dans le département de la Nièvre. Conséquences désastreuses aussi sur les relations sociales internes et les conditions de travail des salariés qui se sont fortement dégradées...sans oublier les pressions subies par certains, les contraintes jusqu’aux situations- heureusement plus réduites- de harcèlement.

Quel contraste entre cette période de turbulences –le mot est faible- et le long cycle précédent de développement qui avait forgé la réputation de professionnalisme de l’association (et dont les salariés pouvaient légitimement être fiers) !

Des années d’efforts et de sérieux gâchées par quelques dirigeants ambitieux et cupides…ces mêmes dirigeants, incapables de piloter le navire, ont été rapidement emportés par leur incompétence. Exit les Isnard, Claustre, Cercey, Girard et bien d’autres… Bon débarras certes ! La Sauvegarde ne pourra s’en porter que mieux.

 

Mais il reste des séquelles de cette période troublée durant laquelle les élus du CE et les syndicats n’ont eu de cesse d’alerter les administrateurs…la plupart du temps sans être entendus.

C’est désormais écrit dans un rapport : le cabinet Technologia, après des semaines d’enquête, conclut sans ambiguïté auprès du COPIL que « les salariés de l’association, pour une grande part, sont en souffrance réelle pour avoir vécu des évènements difficiles qui ne peuvent être dépassés sans une forme de reconnaissance. Le déni de ces souffrances vécues a laissé la place à des ruminations, à des déviances, à une perte de confiance dans la gouvernance…d’où la difficulté à se sortir de la crise. »

 

Effectivement, le management aberrant –parfois pervers- de ces dirigeants peu scrupuleux a perturbé l’organisation certes, mais a aussi provoqué beaucoup de souffrance à différents niveaux institutionnels. Et les salariés dans les établissements en ont subi les conséquences, alors que les directions qui se sont succédées ont fait mine d’ignorer le malaise.

Or, la réalité, lorsqu’on ne veut pas la voir, vous revient comme un boomerang… ça fait plus mal, et ce sont souvent les plus exposés qui trinquent.

Les administrateurs, eux, ont découvert progressivement les effets pervers de ce qu’ils avaient permis, parfois avec des grincements de dents. Reconnaître qu’on s’est trompé, qu’on a été manipulé par quelques profiteurs, tout cela aux dépends de l’institution que l’on est censé servir, n’est peut-être pas agréable…mais cela s’inscrit dans une démarche permettant le dépassement des souffrances vécues.

C’est cette démarche que les élus ont cherché à initier afin que les dirigeants cessent d’esquiver leurs responsabilités et assument le passé.

 

Et cette crise institutionnelle douloureuse, aux multiples conséquences, ne pourra vraiment être définitivement terminée que lorsque l’institution, c'est-à-dire ceux qui l’incarnent –les administrateurs et le nouveau directeur général- reconnaîtront clairement les dérives institutionnelles, la souffrance induite, et seront capables d'exprimer clairement et explicitement les enseignements qu'ils tirent  de cette analyse de Technologia et qu’ainsi, ils s’engageront à plus de lucidité à l’avenir.  Alors quand ?

 

Rappelons tout de même que les analyses des élus et syndicats se sont révélées pertinentes dans la durée, alors que pendant des mois, on a cherché à les stigmatiser lorsqu’ils disaient qu'il est impossible de reconstruire dans le déni, conclusion à laquelle arrive pourtant ce cabinet.

 

Peut être que si cette page se tourne enfin, il n’y aura plus de dérives, donc plus besoin d’élus pour les dénoncer légitimement ?

 

Inter-syndicale logo cgt LOGO-CFTC.jpg logo cfdt
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 15:07

Pour ce 1er tour des élections professionnelles, la liste CFTC/CFDT fait un score encourageant, témoignant de la volonté des salariés de défendre leurs droits de façon constructive en ayant 4 élus au comité d'entreprise, ainsi que 2 élus DP CFTC (ITEP et Baye) et 2 élus DP CFDT (Vauban).


Par ailleurs, la CFTC remplit les conditions nécessaires aux nouvelles règles de la représentativité et le mandat de la déléguée syndicale pourra être reconduit.


MERCI à tous les électeurs qui ont fait confiance à la CFTC.

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  • : Expression syndicale ADSEA 58/CFTC
  • : BLOG SYNDICAL de la section syndicale CFTC de la Sauvegarde de l'enfance de la Nièvre. La section syndicale CFTC, créée au sein de l’ADSEA de la Nièvre au printemps 2007, entend donc défendre les droits et la dignité des salariés et milite pour un fonctionnement institutionnel transparent où les valeurs d’humanisme et de solidarité ne sont pas que des slogans mais reflètent vraiment les pratiques des dirigeants !
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