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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 21:20

Décidément, le fait de monter si vite dans la hiérarchie ne rend pas le DRH plus respectueux du droit et des instances représentatives du personnel.

C’est encore par une négligence dans le respect de ses obligations sur les délais que l’ADSEA  a ouvert la réunion du comité d’entreprise du 1er octobre.

En effet, la direction a oublié de consulter dans les délais réglementaires le CE sur les orientations du plan de formation pour l’année 2010 (consultation qui se faisait en Juillet du temps de Mme Santa-Maria).

Comment peut-on négliger une obligation aussi importante ? Mystère, mais c’est pourtant le cas.

Un nouveau délit d’entrave serait-il sur les rails?  L’an passé déjà, les délais avaient été allègrement piétinés mettant l’association en situation de délit d’entrave.

C’est vrai qu’à l’époque M.Is.... avait d’autres préoccupations et préférait les voyages en avion aux contraintes de terrain. (Les contribuables nivernais, du moins ceux qui savent, apprécient sans doute !)

Avec une nouvelle direction, on pouvait espérer un peu plus de professionnalisme.

A l’évidence, il faudra encore attendre.

 

Pour faire avaler la pilule, le CE est donc convoqué hâtivement pour une  réunion extraordinaire le 1er octobre et quelques-uns des documents obligatoires prévus par l’article D2323-5 du Code du Travail sont remis aux élus.

 

   Mauvaise pioche !  

L’article D2323-7 du Code du travail est clair : la réunion doit se tenir au plus tard le 30 septembre.

Il n’est pourtant pas si difficile de respecter la législation sur le plan de formation…

Il faut juste savoir lire !

Pourquoi, alors qu’il s’agit d’un décret qui s’impose à toutes les institutions de France, la Sauvegarde de la Nièvre se sent-elle exempte de respecter cette législation ?

 

Dans ces conditions la réunion du CE s’annonçait délicate.

Mais la séance a fini par tourner au burlesque lorsque la direction a voulu –péché d’orgueil- soutenir mordicus que les délais étaient intégralement respectés !

Ce qui aurait pu passer pour une bourde de débutant (certes, encore une diront certains) virait à la faute…et cette faute n’est rien de moins qu’une entrave au fonctionnement du CE !

Au point que les élus ont dû hausser le ton pour se faire entendre. Ce qui a valu en retour au délégué syndical CGT le doux qualificatif de « stalinien ».

Drôle d’argument ! Mais inopérant contre le délit d’entrave. Cherche t’on à déstabiliser le délégué syndical CGT ???

 

Que la direction en soit réduite à l’insulte pour tenter de cacher ses fautes ne trompera personne.  l’entrave est constituée. Les élus ont clairement manifesté leur opposition à ces pratiques par un vote négatif. Ils auraient même pu ne pas voter du tout... ! 

Les organisations syndicales devront-elles finir par porter plainte pour être entendues et respectées ?
C’est une question en suspend.


Dans l’attente de la mise à disposition par l'employeur d'un local syndical avec un numéro de téléphone –cela fait plus de 2 ans d'attente, l'employeur est toujours en entrave à ce jour !- vous pouvez contacter la section syndicale CFTC à travers ce blog.

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 14:26

Cette fois, c'est un délit d'entrave sur la remise annuelle des comptes au comité d'entreprise qui a été réalisé par les dirigeants de l'association.
Alors que conformément aux articles L2323-8 et 2323-9 du Code du travail, le comité d’entreprise aurait du être destinataire des comptes sociaux de l’ADSEA préalablement à la tenue de l’assemblée générale des adhérents qui s'est tenue le 17 juin 2009, ce n'est que suite à la demande insistante des organisations syndicales mettant en évidence le délit d'entrave que l'association a enfin transmis les comptes.
Ci-après, le courrier que la CGT et la CFTC ont dû réaliser (avec copie à l'inspection du travail) pour signaler cette irrégularité et marquer qu'une fois de plus, les instances représentatives du personnel sont bien peu respectées par l'association.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 10:11

Le Président de l'Association a répondu au courrier des syndicats CGT, CFTC et CFDT qui l'interrogeaient sur l'éventualité de motifs permettant d'ouvrir la voie à des poursuites judiciaires à l'encontre du directeur général de l'association licencié en décembre 2008.

Nous portons à votre connaissance sa réponse qui confirme qu'une plainte a été déposée au pénal.
Selon nos informations il y auraient 2 chefs d'accusation.


la plainte est aux mains du Procureur de la République. nous ne savons pas la suite qui sera donnée.

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 13:09

Un courrier signé par les représentants syndicaux CGT, CFDT et CFTC a été envoyé au Président de l'ADSEA, afin que la transparence soit de mise.
Le texte de ce courrier est mis en ligne, ci-dessous :


Le délégué syndical CGT de l’ADSEAN,

Le délégué syndical CFDT de l’ADSEAN

Le délégué syndical CFTC de l’ADSEAN,

 

 

 

Monsieur CLAUSTRE

 

Président de l’ADSEAN

21, rue du rivage

58000  -  NEVERS

 

 

Le 20 février 2009

 

 

Monsieur le Président,

 

Par courrier du 7 janvier 2009  vous avez informé les salariés du licenciement pour fautes de M. I., directeur général de l’ADSEA.

Par ailleurs, lors de la réunion d’information qui s’est tenue avec les élus et les organisations syndicales le 6/01 vous avez précisé oralement que « M I.... aurait utilisé l’argent de l’association à des fins personnels, qu’une enquête était en cours et que selon le résultat de cette enquête vous pourriez être amené,  à « porter plainte » contre lui. »

 

Comme vous le savez, les organisations syndicales sont très soucieuses du bon emploi des fonds publics qui sont alloués aux établissements et de nombreux salariés nous posent beaucoup de questions sur les dépenses de l’association ces derniers mois. Vous comprendrez que dans le contexte social et économique très difficile que nous traversons, la plus grande rigueur morale s’impose au président que vous êtes et il serait absolument inadmissible que l’association, ses usagers ou ses salariés puissent subir quelque préjudice que ce soit du fait d’éventuelles indélicatesses de ce directeur général qui vient d’être licencié.

 

Or certaines rumeurs récentes indiquent que vous ne seriez plus décidé à poursuivre M. I... en justice. Qu’en est-il exactement ?

M. I.... a-t-il commis des actes susceptibles d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires ?

Qui réalise cette enquête ? et si ce n’est déjà fait, à quelle date les conclusions de cette enquête seront-elles rendues ?

Il est important que vous donniez une information claire aux partenaires sociaux dans le respect de la présomption d’innocence qui s’impose (cela n’empêche nullement de préciser les motifs de la plainte éventuelle). Mais nous estimons qu’il est de votre devoir d’engager les poursuites si cela est nécessaire afin que l’association préserve sa réputation.

 

Inversement, si aucun fait commis par M. I.... n’implique le dépôt d’une plainte quelconque, vous devez le préciser clairement afin de limiter les rumeurs qui polluent le climat social qui ne cesse de se dégrader au sein de l’association.

 

Vous devez comprendre que les salariés, confrontés chaque jour aux difficultés d’usagers dont la fragilité est exacerbée par la crise, ne supportent plus les écarts de conduite des dirigeants qui doivent rendre des comptes.

 

Nous attendons de votre part des réponses précises.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos sincères salutations.

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 12:57

Suite à la journée de mobilisation du 29 janvier 09 qui a réuni de très nombreuses personnes, il ressort qu’outre le problème des luttes intestines à l'ADSEA 58, une des préoccupations importantes pour notre secteur social s’avère être la réforme de la convention collective 66.

Nous proposons à ceux qui le souhaitent, de prendre connaissance de l’évolution des négociations.

Quelques éléments importants de cette réforme :

SALAIRE AU MERITE : INEGALITE DE TRAITEMENT ENTRE LES SALARIES

ILS VEULENT NOUS FAIRE « TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS »

Suppression des Congés trimestriels (ramenés à 5 jours par an) Suppression des congés d’ancienneté Ancienneté plafonnée à 15% : elle est actuellement de 75% pour les travailleurs sociaux. Salaire au mérite : 3 critères classants (technicité, responsabilité et autonomie) qui seront appliqués pour tous. Les travailleurs sociaux deviendront des techniciens supérieurs. Suppression de la majoration d’ancienneté (avancement au choix). L’indemnité de sujétion de 8,21% ne figure plus dans le projet de convention.
Baisse de l’indemnité de licenciement.
Pas de reprise de l’ancienneté en cas de changement d’établissement. En cas de maladie : les 3 jours de carences ne seront plus rémunérés. Obligation de prévenir l’employeur pour toute absence « dans les premières heures ». Pénalisation des temps partiels pour le départ à la retraite : l’indemnité sera calculée au prorata du temps de travail

Une intersyndicale (CFE-CGC-CFTC–CGT et CGT-FO) réaffirme son attachement à la négociation collective et paritaire, dans le sens du progrès social.
Elle dénonce ce projet qui est pour elle :« pas attractif. C’est un projet inacceptable et régressif des droits des salariés »

Sachez que les 2 syndicats employeurs, le SOP et le SNASEA viennent de mettre en ligne un site destiné à mieux communiquer sur leurs objectifs concernant la CC66. C’est ici

Affaire à suivre.
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 11:10

……A l’heure où nous mettons en ligne cet article,

le directeur général est licencié
au terme de 18 mois d’une direction très contestable,
marquée par de nombreuses entorses au droit du travail.


L’affaire semble particulièrement grave ! Des pratiques de gestion plus que douteuses seraient à l’origine de ce départ précipité : notamment, des sur-facturations émises au préjudice du Conseil Général de la Nièvre auraient motivé la procédure de licenciement.

Qu’en est-il exactement ? Seuls quelques administrateurs semblent vraiment au courant du fond.

Cette dérive n’est cependant pas vraiment étonnante.

L’aventure de ce directeur qui avait très mal commencé  -par un coup monté conduisant au limogeage du précédent directeur général afin de prendre sa place-, se termine donc aussi mal : par une attitude déshonorante mettant en cause des fonds publics dans la gestion de l’association.

 

Quand l’ambition s’affranchit trop aisément de toute éthique, les conséquences en sont lourdes pour l’institution.

Quel gâchis pour l’association, outre le fait que les dirigeants devront logiquement rendre l’argent au Conseil Général, ils risquent tout aussi logiquement, de perdre tout crédit auprès des pouvoirs publics.


Tournons donc la page sans regret de cet épisode sombre de l’histoire de la Sauvegarde.


Il faudra certes s’interroger sur les raisons qui ont conduit à ce désastre afin d’éviter qu’il ne se reproduise, mais préalablement, ce que demande la CFTC, c’est le retour du droit, de la morale, de l’intégrité dans les pratiques dirigeantes de l’ADSEA.
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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 09:24
Bienvenue sur le Blog d'expression syndicale CFTC de l'ADSEA.

Ce blog a été ouvert pour faire face à l'absence de mise à disposition –encore un oubli ?- de local syndical obligatoire de l'employeur ADSEA malgré les demandes répétées des représentants du personnel.

LA DIRECTION souhaite peut être brimer ainsi toute expression syndicale, empêcher les syndicats de s’exprimer et de défendre les droits des salariés ?

Comment peut-on en effet, recevoir les demandes des salariés qui souhaitent s’exprimer en l’absence de local syndical et de téléphone, pourtant OBLIGATOIRES ?

la CFTC n'entend pas rester sans réaction. La création de ce blog sur lequel vous pourrez obtenir des informations (classées naturellement par ordre chronologique ou en cliquant sur "catégorie" dans la colonne de droite, mais aussi faire-part de vos remarques en cliquant sur "ajouter un commentaire" en bas de chaque article (de façon anonyme ou pas), bref, ce blog est totalement à votre disposition.

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 09:19

Les dirigeants de l’ADSEA ont, bien entendu, pris connaissance du tract syndical de la CFTC de septembre 2008.

Ce tract attirait l’attention des lecteurs sur quelques « indélicatesses » de la part de la direction générale.

C’était un tract sans polémique mais à vertu pédagogique, pour attirer l’attention des décideurs, espérant qu’ils en tireraient  l’enseignement.

Hélas ! Ce fut loin d’être le cas.

 

Prenons un exemple concret : les négociations annuelles obligatoires sur les salaires et les conditions de travail.

Nous avions appelé à la nécessité de respecter un minimum de règles légales et avions omis – par charité – d’insister sur la situation de délit d’entrave au droit syndical dans laquelle se trouvait l’association (le directeur général aurait dû engager les négociations dans les 12 mois suivant la signature du précédent protocole d’accord).

En compensation de notre indulgence, nous espérions que la conduite de ces négociations serait irréprochable, tant sur la forme que sur le fond.

Et qu’au moins –c’est un minimum – le droit serait désormais respecté.

 

Eh bien pas du tout !

Le directeur général ne semble pas concerné par le respect du droit du travail.

Pour preuve :

ü    Aucun calendrier de négociation n’a été proposé aux organisations syndicales alors qu’un tel calendrier est impératif (article L2242-2 du code du travail).

ü    Aucun des documents obligatoires à remettre aux organisations syndicales n’a été fourni par la direction générale à la CFTC. Là encore le droit du travail est sans ambiguïté.

En fait la direction proposait de négocier….alors que les syndicats ne disposaient quasiment d’aucune information !

Faute patente de la direction ? Délit d’entrave au droit syndical ?

Tout porte à croire que la direction générale ne s’en préoccupe pas.

 

ü    A ce jour, la CFTC n’a même aucun écrit sur les dispositions salariales que l’employeur propose de mettre en œuvre à l’issue des négociations. C’est tout de même un comble !

Seule information venue de collègues : un courrier de 3 lignes, de la direction générale a été envoyé courant décembre aux salariés pour accorder un « chèque culture » de 139 € comme réponse à ces négociations.

Bien maigre compensation !

 

Alors, la CFTC rappelle que le droit du travail n’est pas un droit secondaire ni accessoire. Respecter le droit du travail signifie respecter les professionnels qui s’engagent chaque jour aux côtés des jeunes et des adultes en difficulté ou handicapés.

Comment une association qui se prétend porteuse de valeurs sociales et humaines peut-elle bafouer à ce point les principes élémentaires du droit ?

Les salariés – et leurs représentants – seraient-ils des citoyens de seconde zone ? Le droit ne s’applique-t-il pas pour eux ??

 

Précisons tout de même en cette fin d’année particulièrement chaotique que depuis la mi-décembre, le directeur général de l’Association est totalement introuvable.

Evaporé !!!

Aux dernières nouvelles il est revenu d’un voyage (encore un !) au Maroc –quel intérêt pour les usagers de la Sauvegarde d’ailleurs alors que les frais sont financés par les impôts des nivernais ?- mais depuis ce retour, il aurait disparu de la circulation.

Est-il en vacances ?

Est-il encore en voyage ? activité qu’il affectionne particulièrement !!

Oh ! Personne ne semble inquiet de son absence….. car professionnellement parlant, il ne paraît manquer à personne.
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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 17:01

Suite aux nombreuses questions de salariés posées sur le « délit d’entrave » évoqué dans l’article « bulletin d’infos », il parait utile de préciser que le délit d’entrave est d’abord un délit qui, comme tout délit, est jugé par le tribunal correctionnel. Donc si plusieurs délits sont actés, c’est grave pour l’association et ses dirigeants. Les sanctions prononcées peuvent comprendre des amendes à la charge du (ou des) coupable(s) voire des peines de prison.

Le concept d’entrave aux fonctions des représentants du personnel ou d’entrave au droit syndical recouvre tout fait de la part de l’employeur ou de son représentant qui porte atteinte soit à l’exercice des fonctions des représentants du personnel soit à l’exercice des fonctions de délégué syndical.

Quelles sont les conséquences pénales d’un délit d’entrave ?

-         Le délit d’entrave aux fonctions des représentants du personnel est réprimé par l’article L2328-1 du code du travail qui prévoit un an d’emprisonnement et une amende de 3750 euros.

-         Le délit d’entrave à l’exercice du droit syndical est réprimé par l’article L 2146-1 du code du travail. Ce délit d’entrave est également puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3750 euros.

En cas de condamnation par le Tribunal correctionnel, celui-ci peut aussi accorder des dommages et intérêts aux organisations syndicales qui peuvent se porter partie civile au procès
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 00:01
Lors de l'affichage des tracts syndicaux, j'ai fait une rapide apparition, sur la pointe des pieds, aussi discrète que possible, dans la plupart des établissements.
Mais partout, malgré mes hésitations, mon stress et ma peur de déranger, j'ai reçu un accueil, très chaleureux de chacun.
Alors, un grand MERCI à tous, et un coucou sincère, à toutes les personnes que je n'ai fait qu'entrevoir ou avec lesquelles je n'ai pas pu échanger.
Bien sincèrement.
La déléguée syndicale
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  • : Expression syndicale ADSEA 58/CFTC
  • : BLOG SYNDICAL de la section syndicale CFTC de la Sauvegarde de l'enfance de la Nièvre. La section syndicale CFTC, créée au sein de l’ADSEA de la Nièvre au printemps 2007, entend donc défendre les droits et la dignité des salariés et milite pour un fonctionnement institutionnel transparent où les valeurs d’humanisme et de solidarité ne sont pas que des slogans mais reflètent vraiment les pratiques des dirigeants !
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